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Robin GALINDO - Portrait

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1. Robin, peux-tu te présenter et nous indiquer depuis quand tu es intégré à la Team CILAO ?

Salut, moi c'est Robin Galindo, 24 ans, originaire du Vercors, 1m85, cheveux bruns (je précise car on me voit rarement sans casque), et membre de l'équipe de France de ski alpinisme. Même si j'adore pratiquer la montagne et le ski de toutes les manières possibles, ma spécialité, c'est le sprint et le relais, car j'ai les JO de 2026 en vue avec l'objectif d'y participer et d'y performer !

Mon histoire avec Cilao commence à dater, car j'ai toujours porté du Cilao sur le dos en compétition et je pense que cela fait 6 ans que je suis intégré à la Team. Cilao fait partie intégrante de ma pratique.


2. Robin, la nouvelle saison de ski alpinisme approche, mais peux-tu revenir pour nous sur ta saison 2023-2024 ?

Je suis arrivé sur la saison 2024 avec l'envie de confirmer ! En 2023, j'avais atteint mes premiers podiums internationaux séniors et le titre de champion du Monde de sprint U23. Pour cette nouvelle saison, où j'étais fraîchement sorti de la catégorie U23, je voulais renouveler l'exploit. Dès le début de saison, je me suis senti dans le jeu physiquement, mais certains détails techniques (pénalité, perte d'une peau, …) m'ont fait attendre quelques mois et quelques courses avant de combler mes attentes. C'est aux Championnats d'Europe de sprint que je monte pour la première fois de la saison sur la boîte à l'international, en me classant 3e, juste avant d'atteindre une nouvelle marche dans ma recherche de performance en gagnant la Coupe du Monde de sprint à Val Martello (Italie). Même si le sentiment d'avoir achevé une tâche arrive facilement après une victoire, je veux le repousser pour toujours viser plus haut ! C'est ça aussi le sport de haut niveau : tu n'es premier que le temps de passer la ligne, à chaque départ, les cartes sont rebattues. D'ailleurs, une semaine après, je me classais 33e et ne passais même pas les qualifications. La saison a donc été marquée par beaucoup de rebondissements, autant positifs que négatifs. Cela est important pour la suite, car je m'appuie sur ces résultats passés pour orienter l'ensemble de ma préparation (physique, technique, stratégique, mental, matériel, …) et toujours progresser d'une année sur l'autre.

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3. Comment te prépares-tu hors saison ? Peux-tu nous expliquer la structuration de ton entraînement en dehors du ski ?

Lorsque la neige n'est pas là, malheureusement de plus en plus souvent, j'aime varier les activités, car pour moi, c'est essentiel dans mon équilibre. Le Vercors est mon terrain de jeu et il m'offre tellement de possibilités : marche avec bâtons, course, cyclisme, VTT, ski-roue, natation… Je crois que tout y passe. Une de mes spécialités est aussi la course d'orientation. Au-delà de son caractère ludique, cette activité me canalise et je suis obligé de mettre toute ma concentration dans une tâche si je ne veux pas faire le tour de la carte (voir en sortir !). Cette concentration est une qualité primordiale pour faire les gestes justes et s'adapter au bon moment aux situations de course l'hiver. Même si toutes ces activités se complètent, je suis un programme d'entraînement précis et adapté à ma pratique, mes besoins et mes qualités. Je passe aussi beaucoup de temps en salle de musculation. Au-delà de l'aspect purement physique ou cardio, j'apporte beaucoup d'importance à mon entraînement et développement personnel, que ce soit par la préparation mentale, l'hygiène de vie, la nutrition ou le soin de mon corps. C'est pour moi essentiel et je pense que ce sont aussi ces petites choses qui permettent d'avoir les petits gains tant convoités au plus haut niveau. L'équilibre entre plaisir et dépassement de soi est ma structure. Pour m'aider dans ma vie et dans ma pratique, je peux compter sur beaucoup de personnes : coach, préparateur mental, kiné, amis et famille. Depuis octobre, j'ai l'honneur d'avoir intégré l'armée des champions. C'est un nouveau cadre pour moi qui me permet, entre autres, de me concentrer à plein temps sur ma pratique. Je pense que cela va être un boost supplémentaire !


4. La saison à venir va être un peu particulière pour toi, peux-tu nous expliquer pourquoi ?

Comme à chaque fois, la saison suivante est toujours la plus importante quand on a fini une, mais cette année, c'est encore différent, car la saison 2024-2025 sera celle qui va décider les sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Milan-Cortina 2026. C'est une forte source de motivation, mais je ne cache pas que cela apporte son lot de stress et de doute.

Pour la faire simple :

  • 1 à 2 dossards par sexe et par nation

  • Le sprint est la discipline individuelle des JO

  • Je suis 2e français, 3e des derniers championnats d'Europe et du Monde

  • Et il y a 5 Français dans les 13 premiers du classement général de la Coupe du Monde de sprint.

Autant dire que c'est serré, alors, encore et toujours, la progression est de mise. Je veux prendre les objectifs les uns après les autres, réussir les courses, en particulier l'ouverture de la saison internationale le 14 décembre à Courchevel (France), le test event le 21 février à Bormio (Italie), et les Championnats du Monde le 6 mars à Morgins (Suisse).

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